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“"Allocation adulte handicapé, pensions d'invalidité : Non au recul des droits, non à l&#39

Sous la présidence Macron, handicapés et personnes âgées ne sont pas considérés. Encore une fois, la solidarité nationale n’est qu’un coût qu’il faut réduire au maximum dans la politique libérale.

Suite aux nouvelles revalorisations de l'allocation adulte handicapé et de la pension d'invalidité, proposées par le Premier Ministre et la Secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, 11 associations : AFM-Téléthon / AIDES / APF / CFPSAA / FFAIMC / FNATH / GIHP / Santé Mentale France / Unafam / Unapei / UNIOPSS viennent de lancer une pétition : "L'allocation adulte handicapé, pensions d'invalidité : Non aux recul des droits, non à l'aggravation de la précarité !"

Une démarche à laquelle la FNAPAEF souscrit: - en signant cette pétition : - en partageant cette information avec ses adhérents .

Lien : https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite

Ces décisions inadmissibles, sont contradictoires avec les engagements du président de la République pour l’amélioration du pouvoir d’achat de TOUTES les personnes en situation de handicap. Qui seront les principales victimes ? 1. Les allocataires de l’AAH vivant en couple : pas de gain en pouvoir d’achat pour 230 000 personnes! Le gouvernement a décidé le gel du plafond de ressources appliqué au couple sans répercuter la hausse annoncée dans le plafond. Mécaniquement, les couples ne bénéficieront donc pas d’augmentation de leur pouvoir d’achat, ces nouveaux modes de calcul neutralisant la revalorisation. 2. Les bénéficiaires du complément de ressources : perte très significative de pouvoir d’achat ou très peu de gain pour 65 000 personnes ! Le gouvernement prévoit la fusion des deux compléments d’AAH (majoration pour la vie autonome de 104,77 € / mois et complément de ressources de 179,31 € / mois). Cette fusion s’alignerait sur le montant le plus faible des deux. Les critères d’éligibilité à ces compléments étant différents, cette fusion entraînera au mieux un gain de pouvoir d’achat à la fin du quinquennat de 15 € / mois, au pire une perte de près de 90 € / mois (perte de la garantie de ressources, droit acquis de haute lutte en 2005). 3. Les personnes titulaires d’une pension d’invalidité : perte substantielle de pouvoir d’achat pour 250 000 personnes ! Les pensions d’invalidité n’ont été revalorisées que de 1 % en quatre ans. Le gouvernement prévoit qu’à compter du 1er janvier 2018, la prime d’activité pour les salariés bénéficiant d’une pension d’invalidité sera supprimée soit une perte moyenne de pouvoir d’achat de 158 € / mois. Sans compter les pensionnés d’invalidité qui ne peuvent travailler et les aidants percevant le dédommagement PCH qui sont actuellement assujettis à la CSG. Ces derniers seront impactés de plein fouet par son augmentation, sans qu’aucune compensation n’ait été prévue.

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