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La députée Monique Iborra (LREM, Haute-Garonne) a été désignée le 2 août par la commission des affai


Quelques jours après la fin de la grève à la maison de retraite de Foucherans, la députée Monique Iborra (LREM, Haute-Garonne) a été désignée le 2 août par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale rapporteure d'une "mission flash" sur les Ehpad. Elle devra se pencher sur des "points d'urgence" et proposer des actions dès septembre. L'ancienne députée socialiste devra rendre dès le 19 septembre les conclusions de ses travaux, étrennant ainsi un dispositif nouveau au sein de la commission. "Une mission flash n'a pas vocation à traiter du fond du sujet, mais bien à déterminer quels seront les points d'urgence à traiter et à répondre en un temps très court par des propositions d'action", a expliqué la présidente de la commission, Brigitte Bourguignon (LREM, Pas-de-Calais), à l'issue d'une réunion de l'instance. "Nous avons décidé de créer cette mission flash maintenant, compte tenu d'une actualité, des remontées sur le terrain, interpellations en hémicycle et d'une réalité que nous devons percevoir", a ajouté Brigitte Bourguignon. La présidente de la commission faisait notamment allusion à l'Ehpad des Opalines à Foucherans (Jura), touché par un mouvement de grève depuis plusieurs mois, dont la situation des personnels et des résidents a été mise en lumière le 19 juillet par un article du Monde intitulé "On ne les met pas au lit, on les jette". Si le mouvement social, fortement médiatisé depuis, a pris fin, le sujet a notamment été évoqué le 26 juillet par la députée Anne-Christine Lang (LREM, Paris) lors d'une séance de questions au gouvernement. Le secteur est par ailleurs dans l'expectative, à quelques semaines de la première réunion du comité de suivi de la réforme de la tarification des Ehpad et alors qu'un nouveau plan d'actions contre la maltraitance est annoncé pour le second semestre 2018. Le dispositif de "mission flash", propre à la commission des affaires sociales et qui s'organise hors règlement de l'Assemblée nationale, doit permettre aux commissaires de dresser un état des lieux, dans l'urgence, d'une problématique d'une actualité particulière et de tracer de premières pistes de travail à moyen ou long terme afin d'approfondir les enjeux, indique-t-on au secrétariat de l'instance. Vincent Granier - Journaliste

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