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les anciens et leurs proches parlent aux candidats présidentiels et aux parlementaires

Webconférence du 1° avril 2022 


     - Qu’en est-il quand le premier accompagnement devient nécessaire au domicile ?
       La question des aidants et des structures intermédiaires

 

- Conditions actuelles

 

 Le choix des Français en faveur du domicile est-il lié à la mauvaise qualité/ réputation des EHPAD ? Si les futurs résidents étaient assurés de trouver un vrai chez-soi, y seraient-ils autant opposés ?

 

Au moment de la retraite le domicile devient le lieu de vie permanent. Il ne doit pas pour autant devenir un lieu d’isolement avec la fin de la vie sociale. Des solutions existent pour rompre cet isolement : clubs, associations, visites d’étudiants, etc...

Quand les restrictions de mobilité, de mouvement ou d’attention surviennent, il est possible de se faire aider. Lorsque l’on vit en couple, le conjoint est la première personne qui sera mise à contribution ; mais les aides nécessaires peuvent requérir des actes professionnels que le conjoint n’est pas en mesure d’apporter : il faut alors recourir à des « Services d’aide à la personne », ou à des Services d’aide et d’accompagnement, voire des Services Polyvalents d’aide et de soins à domicile (regroupant SAAD et SSIAD). Ces aides peuvent être de natures très différentes : cela peut aller de la téléassistance à l’aide à la toilette et aux soins infirmiers en passant par le bricolage, les courses et le portage de repas.

Les SSIAD (services de soins infirmiers à domicile) interviennent à domicile pour dispenser des soins aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap. Ils contribuent à accompagner les personnes à leur domicile. Leurs interventions sont prises en charge par l’Assurance maladie. Elles se font sur prescription médicale.

  https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-a-domicile/beneficier-daide-a-domicile

  -  Fonctionnement

A l’exception des soins infirmiers pris en charge par l’assurance maladie sous préconisation médicale, c’est un contrat qui règle les relations entre les services et la personne aidée. Plusieurs modes existent : employeur, mandataire ou prestataire. Nous déconseillons le mode employeur qui conduit la personne âgée à gérer l’aide comme un salarié d’entreprise. Le mode prestataire, plus coûteux, est préférable car il décharge la personne aidée de toute gestion ; mais la crise du Covid et des salaires trop bas ont démobilisé les personnels devenus trop rares pour  cette activité pourtant indispensable. Enfin, pour ces mêmes raisons, il est difficile de trouver “l’équipe” qui pourra intervenir pour un ensemble d’aides sans que le logement soit transformé en moulin ouvert aux 4 vents avec des aides qui se suivent dans la journée sans coordination…
 

Le terme « aidant » désigne la personne de la famille (conjoint ou autre), l’ami(e) ou voisin qui apporte une aide sans relation contractuelle officielle avec la personne aidée.
Les aidants sont aujourd’hui reconnus. Conditions :  est AIDANT toute personne (non professionnelle) apportant de l’aide à un proche qui rencontre des difficultés dans sa vie quotidienne en raison de son état de santé, d’un handicap ou de son âge. Il peut s’agir d’une aide pour des actes de la vie quotidienne, d’un soutien matériel ou financier, ou encore d’un soutien moral. Cette aide est apportée au moins une fois par semaine et représente au moins trois heures hebdomadaires.
 

- Quels services existent et ou les trouver ?

 

On trouve sur le site de la CNSA des annuaires pour pouvoir contacter des associations ou services d’aide à la personne ainsi que des services de soins infirmiers. Mais on peut aussi les trouver en s’adressant aux CCAS locaux.

  -Site FNAPAEF (fnapaef.com) : 
 

https://www.fnapaef.com/vivre-%C3%A0-domicile

 

https://www.fnapaef.com/les-aidants

 

 - Les Aides

 

- L’Allocation Journalière de Proche Aidant (AJPA)   
[le décret relatif à l’allocation journalière du proche aidant (AJPA) a été publié le 30 /09 2020 pour une mise en œuvre à partir du 1er octobre 2020]      

- Le congé de proche aidant

- L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)

- Le crédit d’impôt

- Les aides des caisses de retraite              

  - Propositions _souhaits _ exigences

 

Pour plus d’efficacité, il serait souhaitable que les aides à domicile soient regroupées et placées sous la responsabilité d’un service unique sans avoir à traiter avec plusieurs interlocuteurs. Les aides pourraient être associées par nature pour offrir des “kits” comme par ex ménage + aide à la toilette ou ménage + courses, etc…C’est en principe le rôle des SPASAD.

Des transports pour aider ceux qui ne peuvent pas se déplacer.

Une augmentation salariale conséquente devrait permettre de faire revenir vers cette activité des personnels dévoués.

Le coût pour la personne aidée devrait être prise en charge dans une large proportion par la collectivité en échange d’une contribution sur ses revenus type “contribution Forette”.

 

Le baluchonnage (ou relayage) :

 

Objectif : Offrir un long répit aux aidants à domicile

Expérimentation lancée par la DGCS (2019-2021), avec une dérogation au droit du travail (article 53 de la loi du 10 août 2018 relative à un Etat au service d’une société de confiance Essoc).

 

Ce qu’est le baluchonnage…

  • Une solution de répit pour l’aidant : il peut prendre quelques jours de vacances en sachant son proche bien entouré, chez lui. Ses habitudes de vie sont respectées. Au Québec, il dure 4 à 14 jours.

Ce que n’est pas le baluchonnage

  • Un remplacement de l’aide quotidienne professionnelle : si un infirmier ou un kinésithérapeute intervient à domicile en temps normal, il continuera de le faire durant la période de baluchonnage.

  • Pour que le baluchonnage puisse fonctionner, le professionnel doit être formé, soutenu. Il travaille pour une structure (association, établissement) : ce n’est pas un autoentrepreneur, indépendant et isolé.

En revanche, la loi ne prévoit pas de financement spécifique. Le coût du « baluchonnage » pour une journée est compris entre 110 à 620 euros, avec un reste à charge élevé pour les familles. Le relayage pourra être partiellement financé par l’APA à domicile ou la PCH.

Développer les structures « intermédiaires » : les humaniser (réintroduire du personnel de direction), actualiser leur statut /gestion

- Résidences « Autonomie » (ex-Logements-foyers) et nouvelles formes d’habitat collectif

- MARPA (Maison d’Accueil Rural pour Personnes Âgées)

- Résidences Services

Lucien Legay

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