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A l'occasion de la journée mondiale consacrée à la maladie d'Alzheimer, le 21 septembre, deu


Plus d'un Français sur deux (55%) se déclare mal informé sur la maladie d'Alzheimer en général, révèle un sondage internet Game Changers Ipsos (échantillon représentatif de 1.058 personnes de 18 ans et plus).

Et ils sont encore davantage à se sentir mal informés lorsqu'il s'agit des signes d'alerte et des symptômes (61%), des professionnels de santé à consulter en cas de suspicion de la maladie (66%), des moyens existants pour la diagnostiquer (70%) et des comportements permettant de réduire le risque d'en être atteint (73%), selon un communiqué diffusé le 19 septembre.

D'ailleurs, ils sont 75% à penser qu'il n'existe pas de comportement préventif alors qu'une bonne alimentation, l'exercice physique, les stimulations intellectuelles et sociales sont associés à un risque réduit de maladie d'Alzheimer.

Les résultats indiquent aussi que seuls 45% des Français savent qu'il existe plusieurs formes de la maladie et 42% qu'il est possible de réaliser un diagnostic précoce.

Mais 30% croient que les traitements permettent de ralentir l'évolution de la maladie, et 41% ne savent pas répondre à cette question.

Concernant la recherche, les personnes interrogées sont confiantes, puisque plus des trois quart d'entre elles (76%) pensent que des progrès très importants vont être faits dans les 10 prochaines années. Mais 72% croient, à tort, que le budget consacré à la maladie d'Alzheimer est équivalent à celui de la recherche sur le cancer.

Améliorer le recrutement des patients dans les essais cliniques

Dans une autre enquête internet réalisée par la fondation Vaincre Alzheimer auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, il apparaît que les Français connaissent mal la recherche clinique. Ils sont 80% à ne pas connaître les phases I, II, III et IV des essais cliniques en particulier.

Plus d'un tiers des personnes interrogées (36%) ne savent pas que toute personne, malade ou en bonne santé, peut participer à des essais cliniques. Ils sont 15% à penser que non.

Lorsqu'il leur est demandé s'ils accepteraient de participer à un essai clinique sur un nouveau médicament contre la maladie d'Alzheimer, près de la moitié (49%) refuseraient, principalement en raison des risques encourus, liés au produit ou aux examens (41%); un quart (26%) évoque un manque d'information donnée par le médecin; 16% avancent l'avis négatif du médecin de famille (12%), de la famille ou des proches (4%).

Ils sont une minorité à motiver leur refus par une absence de confiance dans les médicaments et/ou les laboratoires pharmaceutiques (3%) ou par une absence d'intérêt (2%). Enfin, 1% déclare avoir déjà trop de médicaments.

Parmi les 51% qui accepteraient de participer à un essai clinique sur un nouveau médicament anti-Alzheimer, ils veulent principalement aider la recherche ou faire avancer la science (41%) et être acteurs et actifs dans la lutte contre la maladie (33%).

Ils sont 13% à voir dans leur participation en tant que malade, la possibilité de bénéficier d'une amélioration de leur état de santé et 10% à bénéficier d'un meilleur suivi médical/meilleure prise en charge en tant que malade.

Interrogés sur la personne à contacter s'ils souhaitent participer à un essai clinique sur la maladie d'Alzheimer, les Français sont à 87% dans l'ignorance.

Pour la fondation, ces résultats montrent globalement que des Français veulent réellement participer à des essais cliniques mais qu'il existe un manque d'information sur les risques encourus et les essais cliniques en général, en particulier concernant l'entourage qui peut avoir un rôle décisionnaire.

Sur la base de cette enquête, la fondation lance une campagne de sensibilisation sur les essais cliniques sur internet.

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