le ministère de la santé vient encore de publier une nouvelle recommandation , cette fois relative au personnel hospitalier ou travaillant dans les établissements médico-sociaux .
Cette recommandation pourrait être résumée ainsi : face à la nécessité d’adapter pour fonctionner: on "saucissonne" les cas COVID pour garder en postes certains personnels testés COVID.
Mais ne vous privez pas de décrypter l'original avec une attention particuliere à ce paragraphe : "S’agissant des professionnels venant d’être diagnostiqués positifs à SARS-CoV-2 avec un Covid-19 asymptomatique et ayant reçu un schéma vaccinal complet ou n’ayant pas reçu un schéma vaccinal complet mais ayant un antécédent de Covid- 19 (avec une forme symptomatique) survenu plus de 15 jours et moins de 6 mois : Qu’ils puissent être maintenus en exercice. Cette recommandation ne doit s’appliquer qu’en cas de tension hospitalière et de risque de rupture de l'offre de soins ou médico-sociale et la sécurité des soins. Le strict respect des mesures barrières, en particulier la limitation des interactions sociales lors des pauses et des repas est essentielle. "
Depuis un an les nombreux protocoles , directives longues, techniques, parfois incohérentes ont souvent posé problème aux usagers, aux professionnels et aux responsables chargés de les faire appliquer ; là ! : bon courage à ces deniers tant "le risque de rupture" (on ne parle même pas de qualité !) de l' offre de soins ou de l' accompagnement medico-social est évident pour tout le monde après une année de "surchauffe ".
Il est tout aussi évident que le personnel épuisé, vulnérable aspire légitimement non seulement à se soigner , mais aussi tout simplement à prendre ses congés.
La vaccination massive des personnels limitera fortement les risques de contagion mais tant qu'on laissera des professionnels testés positifs au travail, le serpent continuera à se mordre la queue ! Dans le même temps, les relations familles-résidents continuent en certains lieux, à être gravement perturbées , sans solution, d’autant que les ARS , qui ont d’autres urgences, ne veulent plus ou ne peuvent entendre les signalements, ( certaines allant jusqu’à interdire aux familles de les appeler. )
Le gouvernement est bien le premier responsable de la situation par sa politique de disette méprisante envers la prise en charge de nos aînés et son irrespect des conditions de travail des personnels !
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